Re: USA vs RUSSIE (actu. Stratégique)
Sam 18 Aoû - 15:57
Relations américano-turques : et si Riyad poussait les Américains à agir contre Erdogan
18/08/2018
The Independant évoque l'intensification de la crise entre la Turquie et les États-Unis et tente de percer le vrai mobile de l'escalade. "Ce n'est pas la détention du pasteur américain par la Turquie qui a mis le feu aux poudres, estime le journal.
«L’escalade des tensions entre les États-Unis et la Turquie sur fond de la montée en puissance des pressions économiques sur Ankara, poussent les analystes à en scruter les raisons. Il est simpliste de croire que la hausse des tarifs douaniers sur les importations d’acier et d’aluminium turques vers les États-Unis ou encore les mesures de rétorsion d’Ankara qui a taxé à hauteur de 533 millions de dollars les produits importés en provenance des États-Unis soient liés à l'arrestation et à la détention d’un pasteur américain à Izmir.»
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"«Il va sans dire que l'Amérique de Trump cherche à punir des péchés plus grands commis par l'allié turc. Figure en bonne place sur la liste, l'achat des systèmes S-400 russes ou encore l’opposition d’Ankara au soutien américain aux Unités de protection du peuple, YPG. Et plus, le président turc, Recep Tayyip Erdogan refuse de s'aligner sur les sanctions US contre l’Iran, et veut aider ce dernier à les contourner. La Turquie a besoin du gaz et du pétrole iranien et ne peut s'en passer et tout ceci ne passe pas inaperçu aux yeux de Washington, affirme le journal avant d'ajouter : " Mais dans tout ceci, il y aussi une empreinte, celle de Riyad. L'Arabie saoudite en veut à mort à la Turquie pour s'être approché de la Russie et de l'Iran. D'ailleurs les éléments proches de Riyad à Idlib à savoir Al Nosra continue à mener la vie dure aux miliciens pro-Ankara, signe que la colère de Riyad n'est pas prêt à tomber. Face aux menaces US de se retirer de Raqqa, le royaume wahhabite a desserré les cordons de la bourse et a payé 100 millions de dollars à Trump pour qu'il ne lâche pas Raqqa. Erdogan devra aussi méfier de Riyad. L'époque où l'Arabie saoudite et la Turquie agissaient de concert en Syrie semble bien révolu, les deux parties se disputant de manière la plus féroce qui soit, leur hégémonie dans la région".»"
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Lien article PressTV
»»» La Turquie d' Erdogan semble avoir choisi définitivement le camp de la Russie.
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